Semaine 7 : la démotivation

Au menu de cette semaine

• Décrassage EF : Run in Carthage
• Séance de VMA : 30/30
• Travail fonctionnel en salle
• Sortie EF 8 km (qui a fini en 14 km)
• Sortie longue 18 km en nature

Si je devais décrire cette semaine en un mot, une expression, je dirais : absence de plaisir.

Dimanche, lors de la course Run in Carthage qui constituait mon décrassage, j'étais fatiguée, la sortie longue de la veille m'avait achevée. Malgré le passage chez le kiné et tout ce que j'ai essayé de faire pour prendre soin de moi je me sentais en mille morceaux, je n'avais pas réussi à dormir. Bref, heureusement que les membres du Running Club Tunis étaient là et que je ressentais à travers eux le plaisir et l'envie d'aller au bout d'eux même.  En rentrant, malgré tout, j'ai fait mes exercices d'abdos gainage. On lâche rien! Je la veux ma tablette de chocolat :)

Après deux jours de repos amplement mérités, j'avais RDV avec quelques runners sur la piste d'athlétisme pour une séance de 30/30. J'étais motivée ce matin là. Aussi bizarrement que cela puisse paraître, ça sera ma première séance de ce genre. J'ai toujours fait des fractionnés longs mais bien évidemment j'aurais dû commencer par la case 30/30. 

Donc, aujourd'hui, je suis censée faire 2 fois 10 répétitions de 30/30 et me "reposant" entre les 2 et en courant à 105% de ma VMA lors des 30" d'accélération. Cela peut sembler très simple. Sauf que, 30" ça passe vite, tellement vite que la montre n'arrive pas à me donner la vraie allure instantanément. Aussi, très vite j'ai compris qu'il fallait que je cours le plus rapidement possible sans me soucier de ce qu'affiche le Cadran.

Est ce que j'ai réussi la séance? Je ne sais pas. Est ce que j'ai de bonnes sensations : je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que le fractionné court est trop rapide pour la coureuse de fond que je suis...

Ce que je retiendrai : il faudrait plus viser des distances à parcourir sur l'intervalle de temps que d'essayer de tenir une allure ...

Le jeudi : séance de renforcement en salle, maintenant que j'ai pris mes marques, je me sens mieux mais rien à dire à propos de cette séance mis à part que j'ai juste fait mes exercices et appliqué le programme religieusement.

Vendredi : voulant répondre à l'appel du groupe des joggers et courir avec eux pour la bonne cause (octobre rose), j'ai laissé tomber le programme (8km en EF) pour le traditionnel et incontournable FEMR à la recherche du plaisir qui n'est pas au RDV cette semaine. La bonne nouvelle c'est que pour la première fois depuis des semaines, ma contracture au mollet est absente.

Par contre, je n'arrive toujours pas à trouver la motivation. Inconsciemment, je pense à la fin. La fin du programme de remise en forme avant de commencer la vraie préparation de la saintélyon. Suis-je vraiment remise en forme? Serai-je en mesure de venir à bout de cette préparation? D'aller au bout de la distance? et si finalement la saintélyon était un mauvais choix? Mon père me la bien dit ! "Tu es complètement folle ma fille!" Oui, mais voilà je ne suis pas du genre qui abandonnent! Je la voulais cette course! J'y tiens! La motivation et la forme vont revenir!

Samedi : La chute se poursuit. 

Je n'ai pas envie. Et même si je dois l'avouer j'ai d'assez bonnes sensations physiologiques, la tête ne suit pas du tout. Je suis comme   bloquée par mes émotions. Ce qui a pour résultat d'handicaper ma course sur le chemin du retour : jambes lourdes, épaules tendues, avant 5 kilomètres de la fin je suis à bout. J'arrive à finir en gardant le rythme parce que je sais qu'autrement cela me donnera un sacré coup au moral! 

Conclusion 

Quand la tête bloque, tout bloque! Allez la semaine est finie, on profite du week end pour se reposer et on repart du bon pied lundi! Les choses sérieuses vont commencer!