24 nov. 2017

Le Mental d’un Papa Ultra-Traileur sur l’endurance Trail des Templiers


Comme vous savez, si vous suivez ce blog, l’année dernière j’avais participé à la SaintéLyon avec Heifa. Cette expérience m’a permis de réaliser que c’est là où j’avais envie d’évoluer. Peu après avoir repris mes esprits de cette magnifique aventure, je regarde un peu les Trails les plus connus en France. Je tombe sur le festival des templiers, un évènement incontournable du monde du Trail avec plusieurs courses dont la plus dure : « l’endurance Trail » qui est un ultra très technique et assez costaud. L’idée est là ! S’en suit une discussion ou plutôt 2 phrases : 
« Heifa, tu en penses quoi si on fait un 100 km avec 4900 d+»,
« Euh, pourquoi pas ? » 
Je pense qu’elle n’avait pas réalisé que j’étais sérieux. 
5 minutes après, je nous ai inscrits à l’endurance Trail du festival des templiers. Je la mis au courant. 
Ça, c’était au mois de Décembre 2016. En apprenant la nouvelle, Skander nous a rejoint dans cette aventure au mois d’Avril et plus tard vers le mois de juin, j’ai convaincu Aymen et Hafedh. Faut croire que j’ai une certaine force de persuasion. 

Programme de préparation mis en place grâce au captain Aymen, on commence en pleine chaleur estivale, mais on forme une team efficace, « la misère est moins pénible au soleil ». On programme, planifie, discute, s’échange les idées jusqu’au détail du détail, perfectionniste comme je suis. On essaye de ne rien laisser au hasard. On s’organise pour les sorties, les entraînements et même les sorties entre amis (oui, on a une vie, bon dans les semaines de relâchement). Plus on avance,  plus les liens se tissent. Notre objectif est le même, Finir ces 100 km.

En même temps, le voyage est organisé pour que tout soit parfait. Nous mettons tous la main à la pâte, chacun donne son idée pour qu’on puisse aboutir à la meilleure solution. 


Parlons de choses concrètes ! La course... 

On se réveille à 1h00 du matin, tout le monde est concentré et déterminé. On prend notre petit déjeuner. Les sacs ont déjà été préparés la veille, on quitte la maison vers 2H15. Le trajet dure 45 minutes jusqu’à Millau, l’ambiance est joyeuse. Je suis déjà dans ma course. On chante et rigole dans la voiture aux sons de Chérie Fm. 


Arrivés à Millau Plage (le lieu du salon et du départ), on gare la voiture. Mon seul souhait à ce moment là, c’est qu’on revienne à la voiture tous avec la médaille de Finisher. On se dirige vers le lieu de départ. Il reste 1h15 avant le top, je regarde les gens, on dépose nos sacs à la consigne, quelques photos prises, on discute, la foule commence à se former. On se rapproche du départ. L’ambiance monte d’un cran, les speakeurs sont commencent les encouragements. Le compte à rebours est lancé, top départ est donné. C’est extra en terme d’ambiance et d’émotions (fumigènes, encouragements, frontales, le son des foulées des participants). 


Un peu de Bitume, Skander nous quitte au 3ème km en lâchant « allez bonne course ». Il courra à son rythme. On attaque la montagne (qu’on ne quittera plus jusqu’à la fin du parcours sauf pour passer un village, un ravito ou couper une route).

Première difficulté, nous marchons tous ensemble. On se lance « TAH » pour savoir qu’on est tous ensemble (on en avait convenu). Montée, descente, nous gardons le rythme et nous restons à 4. Le premier ravito arrive, nous sommes en avance par rapport à la barrière horaire. Il y a déjà beaucoup de monde. On perd Heifa qu’on retrouvera après paniquée et stressée (elle est sortie du ravito pensant qu’on était parti). On savait qu’après le ravito, il y avait une énorme montée. Le jour se lève après 4h de course. On attaque la deuxième grosse difficulté de la course. Une montée où tout le monde est en file indienne tellement elle est rocheuse et étroite. On peut difficilement doubler un concurrent. Hafedh et moi devant, Aymen et Heifa derrière nous (il y avait 10 ou 11 coureurs entre nous). On se lance encore « TAH » histoire de vérifier la présence de tous. De toute façon, on ne va pas se perdre, on s’attend tous au sommet. 

Je me rappelle très bien que je  commence à avoir froid à ce moment là. Le k-way me fait beaucoup transpirer, je commence à avoir des points de côté. Incontrôlables, c’est l’une des rares choses que je ne peux contrôler sur un ultra. Je ne peux pas continuer comme ça. Je décide de me changer au prochain Ravito. Mon short est mouillé. Le sac est plus léger et moi aussi. Je n’oublie pas de m’hydrater et de m’alimenter quand j’ai l’occasion. Au moment où je sens une baisse de régime, j’avale un Gel. Le ciel est gris sur les sommets de Millau, on ne verra pas le soleil lors du tracé. Les vues sont extraordinaires en haut. 

On arrive au deuxième Ravito Heifa, Hafedh et moi, Aymen derrière de 30 secondes. Aymen alias Bob commence à avoir des douleurs, moi aussi : les hauts des mollets contractés après 34 km. Je mange, je bois et je me change très vite. Je mets ma casquette, je fais descendre mon Buff au coup, je fais un peu de crème que Aymen m’a passée (ça m’a vraiment aidé). Heithem (un autre coureur tunisien) nous croise au ravito. Je lui demande s’il veut partir avec nous. Il me répond que non, il va se reposer un peu puis repartir. A ce moment là, je ne me rappelle de rien, j’ai comme un trou noir, aucun souvenir. Je me rappelle juste que Heifa et moi avons dépassé Hafedh et Aymen.  Je fais les montées seul et Heifa gère à son rythme puis on se retrouve au sommet. On passe un point d’eau et on arrive au prochain ravitaillement. Aymen et Hafedh sont derrière nous, ils auront quelques minutes de retard. Aymen a des crampes, il veut se reposer. Il nous demande de partir. Je me concerte avec Hafedh qui me dira qu’il restera avec lui et qu’ils géreront. Nous décidons de nous séparer en deux groupes. Aymen m’assure qu’il va bien gérer et que je n’ai pas à m’inquiéter. Il considère qu’on est plus rapides qu’eux et qu’ils vont nous ralentir. 

Je repars avec Heifa à la conquête de ces montagnes du Viaduc. Elles sont magnifiques mais tellement puissantes que tu ne peux que te sentir petit et minable devant Dame nature. On gère comme précédemment (les montées chacun à son rythme et on se retrouve au sommet pour faire les descentes à deux). Un coup je suis devant, un coup c’est Heifa pour ouvrir les chemins. A vrai dire, on a fait beaucoup de progrès dans les descentes par rapport aux deux Trails précédents (La SaintéLyon et Besançon). On passe un autre point d’eau où il y a un Check-point. On remplit les sacs et les flasques, je me rince le visage pour me rafraîchir et on repart. Beaucoup de participants avaient leurs familles qui les attendaient pour les encourager et les assister. Nous, nous étions seuls, mais on savait ce qu’on voulait et on ira chercher cette médaille pour tous ceux qui nous encouragent et sont derrière leur écran entrain de suivre le petit point rouge.

Nous repartons et attaquons directement une grosse montée. Je me rappelle qu’on traverse un pont, ensuite on rentre dans la montagne. Je m’élance, je jette un coup d’œil derrière pour voir le rythme de Heifa. Sûre d’elle, elle me lance : « vas y Mohamed, je te rejoins comme d’habitude, on se retrouve au sommet ». Une montée plutôt raide, euuhhhhh très raide à vrai dire. Je décide de ne pas utiliser les bâtons et de monter les mains sur les quadriceps, j’adore sentir la contractions de ces muscles au moment de l’effort, ça me pousse à aller plus vite. Je monte à mon rythme (qui est vraiment soutenu par rapport aux autres coureurs qui sont devant moi). Il faut comprendre que dans les compétitions de Trail, dans les montées comme dans les descentes, quand tu sens que quelqu'un derrière est plus rapide que toi (par rapport à la cadence des foulées), il te laisse passer. Du coup, je dépasse beaucoup de monde et je me retrouve au sommet. Cette fois ci, il ne reste pas beaucoup pour arriver au Ravito, je suppose qu’après ce dernier, la nuit va tomber. En plus j’ai peur d’avoir froid au sommet, je décide de continuer jusqu’au ravito sans Heifa et de l’attendre là-bas bien au chaud. 2 km avant le ravito, je laisse un message à Heifa à travers une supportrice sur le bord de la route à l’entrée d’un village qui me lance : « Allez Bravo, il ne reste plus longtemps avant le prochain Ravito ». Je réponds : « Merci. Il y aura une fille qui va passer, qui s’appelle Heifa et qui a un bandeau Violet, dites lui que je l’attends au Ravito ».

J’arrive au Ravito, je bois un peu, je mange et je commence à préparer la tombée de la nuit : ma frontale, la frontale de Heifa et les piles, je rajoute du gel dans les poches latérales, je prépare le power bank au cas où et je mets la frontale en charge. Heifa arrive après 10 minutes environ. Je la laisse se reposer et manger et je l’aide à préparer son matériel. On jette un dernier coup d’œil sur le parcours : un petit parcours qu’on a préparé sur un bout de papier plastifié avec pleins de remarques comme le nombre de kilomètre des montées et les kilomètres qu’il faut retenir. Ce qui nous attend après ce ravito n’est de la rigolade : 16,9 km avec du D+ à faire en 4h. Vous pouvez penser que c’est large et faisable...Nous aussi...on part confiant sachant que la nuit va nous rattraper sur ce tronçon qui apparemment est le plus difficile de la course en terme de barrière horaire. Une traileuse, visiblement bien expérimentée ne manquera pas de nous mettre en garde.


C’est à ce moment que je craque émotionnellement. Je me rappelle ma fille, tous les moments difficiles que j’ai vécus durant cette année, toutes les galères par lesquelles je suis passé. Il fallait que j’y arrive pour elle, il fallait que je me batte pour elle comme je le fais au quotidien. Je ne suis pas seul, elle est avec moi, avec sa sucette que j’ai accroché à mon sac. Qui elle ? Ma petite fille, mon petit bébé. Je commence à pleurer, des images, de mauvais souvenirs traversent mon esprit, dont une qui était restée gravée : il y a quelques mois, j’ai du passer quelques heures dans un endroit assez inconfortable. Pour m’occuper, je lisais « Courir où mourir » de Kilian Jornet. Les personnes autour, qui me connaissaient me regardaient comme si j’étais un extraterrestre et chuchotaient. Je m’étais retenu pour ne pas exploser alors que je ne faisais que lire...je reprends mes esprits, je me reconcentre et j’y vais...
Contrairement à ce que vous pouvez croire, ce volcan d’émotions m’a donné un vrai coup de Boost sur le plan physique et mental. On court ensemble Heifa et moi, je lui demande d’utiliser sa musique pour la Booster elle aussi. Puis vient la première montée de ce tronçon décisif. Heifa me demande de partir : « vas y je vais gérer à mon rythme, te t’inquiète pas ». Je lui fais confiance et je pars. 

Je rattrape quelques coureurs dans la montée et je me mets derrière un groupe dans la descente. Le niveau de vigilance est de plus en plus bas. Bien évidemment, je n’oublie pas de m’hydrater et de prendre un gel quand je sens un coup de mou ou quand je ressens une baisse d’énergie dans les grosse montées. Dans une des montées, je rejoins un groupe d’amis de 4 personnes. Ils sont l’un derrière l’autre, parlent et ont un rythme correct (par rapport à la barrière horaire). Je me cale derrière eux et je décide de ne pas les quitter. La nuit va bientôt tomber et je n’ai pas envie de me retrouver seul dans la montagne, surtout que je n’ai pas trop confiance dans ma frontale. La nuit tombe, je suis encore avec le même groupe, je descends avec les bâtons, je n’ai même pas le temps de m’arrêter pour les ranger de peur que le groupe me largue. Je n’ai pas le choix je les garde dans mes mains (je réussirai après à les remettre dans un des rangements de mon sac sans m’arrêter, une vraie prouesse !). On monte, on descend, il fait noir, ce tronçon n’en finit pas. Je lâche le groupe avec qui j’étais (l’un deux s’est arrêté pour faire un besoin naturel), je n’avais pas forcement envie de m’arrêter, je continue à progresser. 

Je suis sur un plateau, il y’a un contrôleur qui indique qui ne reste plus que 5 km avant le point d’eau. Il fait sombre, et en haut, il fait vraiment froid, il y’a beaucoup de courants d’air et de vent. En commençant la descente vers le dernier Check Point, ma montre s’éteint, je n’ai plus aucun repère par rapport à mon allure, à l’horaire, rien du tout. Je décide de ne pas m’arrêter pour brancher ma Garmin en charge.  Je continue à avancer, je cherche une lumière pour estimer combien il me reste à parcourir avant le point d’eau. Rien, il fait noir, on ne voit que les troncs d’arbres. Je fais un effort, sans m’arrêter et je réussis à mettre ma Garmin en charge à l’aide du power Bank. Je l’accroche à mon sac, elle se rallume directement et de nouveau, j’ai les données qu’il me faut. Ouf, je n’ai pas perdu le nombre de kilomètre que j’ai fait, la Fénix se met en mode pause quand il n’y plus de charge. Je reprends l’activité sur ma montre et je cours, enfin je ne cours plus, je marche dans cette descente. Et, je commence à entendre du bruit, des paroles, puis de la lumière. C’est bon, je suis presque au point d’eau. Je traverse une rivière sous un pont, je suis arrivé. Un monsieur me scanne mon dossard, je lui demande pour la barrière horaire, il m’indiquera qu’il n’y a plus de barrières horaire. Je suis essoufflé, j’ai soif, je tiens à peine debout sur mes jambes. Beaucoup de coureurs sont allongés sur le gazon. Je ne ferai pas pareil parce que si je m'assois par terre, je ne pourrais plus me lever sans aide.


Je pense à Heifa, à Aymen et Hafedh et Skander qui sont derrière moi, où sont-ils arrivés, seront-ils à temps ? Je ne sais plus quoi faire. Je n’ai aucune information. Je n’ai pas le choix, je les attendrai jusqu’à la dernière seconde, jusqu’à ce que les organisateurs me demanderont de partir s’il le faut. Je remplis mon sac, mes flasques, je me m’assois sur le côté, à côté d’une femme spectatrice qui buvait une bière. Elle attendait quelqu’un. On discute un peu de la course et des efforts fournis, puis elle s’en va. J’attends Heifa que j’ai laissé derrière moi. 
À ce moment là, je me pose pleins de questions : Réussiront-ils ? Sont-ils en galère ? Ont-ils abandonné ? Et si personne n’arrive avant la barrière, qu'est ce que je vais faire ? Il ne reste plus beaucoup de temps par rapport à la barrière horaire, à peine 10 minutes. Et soudain, je vois Haithem, je lui demande où est Heifa ? Elle est juste derrière moi me dira-il. Je suis soulagé, je ne sais pas dans quel état elle sera mais je suis content. Elle arrive, le visage marqué par l’effort, les bâtons dans les mains. Je lui lance le fameux « Ya m3além, Ya m3além » qu’elle a mentionné dans son récit. On a réussi, on va être Finisher. Je l’aide à boire, à remplir son sac, on se pose un peu avec Haithem. On prend un petit temps de répit. On discute un peu et essayons de comprendre où en sont les autres. (Nous aurons l’info un peu plus tard, juste après le dernier ravito, qu’ils nous attendaient dans la voiture et qu’ils n’ont pas pu rattraper les barrières horaires).


On n’a jusqu'à là aucune information. Nous devons repartir, il ne reste que 9 km, mais quels 9 km. Une montée de 3 km nous attend avant le Ravito pour ensuite commencer la descente vers Millau et ce sera l’arrivée. Heifa nous demande de partir Haithem et moi, elle nous rejoindra au Ravito. On commence la montée sur du Bitume et ensuite on rentre dans la forêt. Je demande à Haithem de se mettre devant moi pour me donner un rythme de montée. Lui aussi est fatigué et a du mal à tenir une allure. Je me remets devant lui pour qu’il s’accroche à moi. 50 mètres après, je l’encourage, il me demandera de partir pour nous retrouver au Ravito. Je fais ma montée à mon rythme, je double tous les concurrents qui sont devant moi. Les coureurs étaient tellement fatigués que, sur les côtés il y en avait accroupis et quelque uns qui faisaient la sieste. Je faisais un effort considérable, il faut que cette montée se termine, alors je donne tout ce j’ai encore dans mes jambes. Je m’arrête un peu pour souffler et faire redescendre ma fréquence cardiaque, et je repars. Je suis maintenant sur le plateau accompagné par un coureur. On marche, on discute un peu et on arrive au Ravito. Je me jette sur le Coca, je bois deux verres, je mange un peu en attendant Heifa et Haithem. Je mets un peu d’ordre dans mon sac, je prépare mon drapeau (Taraji) pour l’arrivée et je refais un petit tour pour manger (chips et fromage). Heithem et Heifa arriveront après à peu près 25 minutes. Ils mangent, s’assoient un peu et on repart pour les 6 km restants. 


Logiquement, ce n’est qu’une descente, ça va, on va gérer et on va être à l’arrivée. Calvaire ça sera, pas une descente. Casse gueule. Après le ravito, on se retrouve sur un plateau pour arriver aux antennes, ensuite on aborde la descente Heifa et moi. Haithem nous rejoint après. On entame la descente à trois, C’est un gouffre, pas une descente. Comment peut-on mettre une descente pareille pour allier une arrivée ? Descente, ensuite encore une montée pour la grotte du hibou. On marche au pas au risque de tomber, Heifa tombe, j’ai peur pour son coude mais ça va. Elle descend à l’aide de ses bâtons, n’ayant plus de force dans ses quadriceps. Moi aussi, j’en ai plus et je ne sais même pas avec quelle force je descends. Au moment de tomber, la frontale de Heifa s'éteint, personne de nous n’a envie de se casser la tête et régler le problème (je comprendrais le lendemain de la course qu’au moment de tomber, les piles se sont déplacées). Heifa finira entre Haithem et moi afin de lui éclairer le chemin. Nous passons une route. C’est bon la forêt est finie !!! Mais non il y en a encore jusqu’au bout, c’est juste un passage et nous enfonçons encore une fois dans la forêt. Un plot inscrit arrivée 2 Km. C’est encore une descente casse gueule. C’est bon, je me dis que ce merdier doit s’arrêter, puis un plot arrivé 1 km, ça commence à être gérable pour arriver en dignité. On  aperçoit la lumière, c’est l’arrivée, on passe le tapis, je sors mon drapeau, le speaker annonce notre arrivée avec nos noms, prénoms et nationalité, on franchit la ligne d’arrivée, c’est fini, on a fait les 100 bornes merde. Ce n’est pas l’émotion de la SaintéLyon, mais c’est une autre satisfaction et un autre sentiment. On fini en 21h51 cet Endurance Trail du Festival des Templiers. On récupère les médailles et les t-shirts Finishers et on descend vers la voiture pour retrouver les autres. 

Je voudrais remercier avant tout ma maman, qui a fait de moi, l’homme que je suis aujourd’hui, qui m’a passé les gênes de la sportive qu’elle était et qu’elle est encore aujourd’hui.
A ma petite princesse Mïsso, c’est pour elle que je vis et je cours.
A Heifa, ma coéquipière d’entraînement qui, sans elle, je ne pense pas avoir ce niveau et cette motivation pour la course à pied. Tu m’as convaincu de faire La SaintéLyon, je t’ai traînée avec moi aux Templiers. Je suis tout simplement fier de toi, tu n’as fait que confirmer mes croyances en toi. Accroche toi,  beaucoup d’autres Challenges nous attendent. 
A Aymen et Hafedh ! Vous êtes tout simplement extraordinaire ! Vous êtes devenus plus que des coéquipiers et pas simplement des amis…
A Titi que je considère comme un frère qui, a été toujours derrière nous pour nous donner des conseils et nous soutenir
A Dali, mon ami et kiné, qui s’est occupé de mes bobos durant toute la préparation
A Skander, pour ses encouragements permanents, pour son effort et son partage de la course Via les réseaux sociaux.
A tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé, famille, amis, collègue de travail, runneuses et runneurs. 

C’est ainsi que s’achève ce récit, que j’ai mis beaucoup de temps à écrire. Cette course a rapporté 5 points UTMB, place aux prochains points à empocher.

10 commentaires:

  1. Très beau récit, tu as réussi à nous communiquer l'intensité de l'effort et des émotions. C'est énorme ce que vous avez fait! Merci pour le partage et un GRAND BRAVO à vous tous!
    Amira

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    1. Merci beaucoup pour la lecture, j'essaierai de le faire plus souvent !
      Mohamed

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  2. Bravo Mo !! très beau récit émotionnel ! je prepare également en ce moment ce genre de course

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  3. Un Grand Bravo!!. Mes Sincères félicitations pour toi et toute l'équipe pour cet exploit hors norme. Merci pour avoir partager avec nous cette belle experience et aventure. Bonne continuation.

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    1. Merci beaucoup Si Mohamed ! Je suis très touché par votre commentaire ! Au plaisir de vous croiser à Raf Raf pour des entrainements ! (Mohamed)

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  4. Chapeau bas et bonne continuation.
    Merci pour le partage de cette belle aventure

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    1. Merci Merci ! Je suis ravi d'avoir pu partager cette aventure avec vous ! (Mohamed)

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  5. Très beau et passionant récit de ce defit,de cette aventure ,personnelle,collective,sportive et humaine.Respect et félicitations sont les deux mots qui me viennent en premier.
    Louis de Cryoriviera

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    1. Merci énormément pour la lecture ❤️ Les encouragements et de nous avoir soulagé 😃

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