Je l'ai déjà dit, mon objectif en course à pied n'est pas la performance, c'est vraiment le plaisir...mon plaisir peut venir d'un chiffre sur un cadran, de la beauté d'un paysage, des pentes que je grimpe sans m'arrêter, de la convivialité...cela dépend vraiment des jours et des courses
Ce dimanche 10 avril 2016, j'étais là à Zaghouan ''sans objectif", juste pour être là, parce que c'est une course à ne pas rater! Il y avait aussi Mohamed, un ami rencontré à travers le blog qui était là ce dimanche exceptionnellement...je courrais probablement avec lui...Mohamed est coach mental, il est sportif de formation, pour la petite histoire, on a l'habitude de courir ensemble le FEMR, on a couru ensemble les Foulées du Mégara et une autre sortie longue.
"Un de mes rares dimanches de libre, je décide de m’inscrire pour participer à l’écotrail de Zaghouan. Il parait que c’est une très belle course, avec ses paysages, sa verdure et sa montagne. RDV est donné à 7h45 devant la coupole d’El Menzah. Nous partons. Nous sommes 5 dans la voiture, dont Heïfa, que j’ai rencontré grâce à son blog, devenue amie . On a couru ensemble le Mégara (en meneurs d’allure 1h55 avec Skan) et on se retrouve toutes les semaines à l’occasion du prestigieux FEMR by Si Hamouda !!! Il y avait aussi Mona, que j’ai rencontrée à travers Heïfa. Le voyage se passe bien, on évoque plusieurs sujets en discutant de tout et de rien. Arrivés à Zaghouan, je découvre le site de la course, des montagnes, des pistes et des arbres. Je me prépare pour le départ. Pas d’objectif chronomètre (puisque je ne connais pas le parcours et je n’ai jamais fait une course à Zaghouan), je me dis qu’il faut rester sérieux et se faire plaisir dans l’effort, avec tous les joggers que je connais. En présentant l'épreuve de course à pied, l’animateur annonce que c’est un vrai Trail. Ça tombe bien, je garde un bon souvenir des Trails. J’en ai déjà fait un : un Raid/Trail de 24h dans le Puy de Dôme pour mon diplôme universitaire. Néanmoins, petite crainte par rapport au début de crampes que j’ai eu la veille au niveau des mollets, mais il faut gérer et se faire plaisir dans ce très beau cadre naturel."
Au départ de la course, je lui lance ''Quelle est notre stratégie aujourd'hui?" et il répond :"on court c'est tout!"
Dès les premiers kilomètres, je le vois qui s'élance sur cette montée, qui dure près de 4 kilomètres et à laquelle je n'étais pas préparée mentalement, il me traîne derrière lui mais je ne suis pas convaincue de l'allure, trop rapide, mon cœur s'emballe et puis, ce n'est pas raisonnable vu ma blessure...mais bon, je n'ai pas trop le temps de penser, je le suis, on dépasse quelques coureurs, je le sens en forme et moi...mon corps répond! J'arrive à prendre quelques photos puis je marche vers la fin de la pente...je me dis qu'il va prendre ses distances et faire sa course...au ravitaillement qui arrive au 6ème kilomètre nous sommes toujours ensemble avec quelques coureurs, une allure certes plus rapide que j'aurais voulu mais avec de bonnes sensations, entre temps, il me demande si j'ai envie de gagner..."gagner quoi?"
"Je me mets sur la ligne de départ où je retrouve Heïfa. On s’élance tout doucement, en petite foulée. Je croise quelques runners qui m’ont suivi lors du Mégara. Elle me lance : « Il y a peut-être une chance que je sois sur le podium, vu qu’il n'y a pas beaucoup de femmes participantes ». Ma réponse a été: « Tu veux le faire ». Elle me répond que ce n’est pas un objectif ! On improvisera selon la forme du jour et nos sensations. Certes j’ai prévu de faire la course à côté de Heïfa (sans lui dire) afin de courir ensemble et profiter du paysage, mais la phrase qu’elle m’a lancé m’a donné un objectif clair. Pourquoi ne pas la coacher dans la course et être un coéquipier pour qu'elle soit sur le podium. Ce serait sympa. Je garde cet objectif dans ma tête. Pas le temps d’échanger encore sur ce sujet, les premières difficultés se présentent : des montées, des pentes et des descentes successives avec des changements de rythme. Je cours, relâché dans les montées, et je vois déjà les premiers runners qui se mettent à marcher. j’utilise les premiers kilomètres comme un bon échauffement et un test pour mes mollets; pas de gêne particulière, j’ai de bonnes sensations, je suis bien. Après les premières difficultés, on oublie le bitume et on attaque les chemins de terre caillouteux. J’augmente mon niveau d’attention, de concentration en regardant vers le bas, et comme par magie, mes émotions et sensations positives de mon expérience de Trail reviennent. Je prends confiance en moi. Je passe quelques coureurs. Heïfa est tantôt à côté de moi tantôt derrière moi quand le chemin devient étroit. Premier ravitaillement au 5,5 Km, on s’arrête pour boire et on repart. Me sentant en forme, je décide d’accélérer un peu."
"Je me mets sur la ligne de départ où je retrouve Heïfa. On s’élance tout doucement, en petite foulée. Je croise quelques runners qui m’ont suivi lors du Mégara. Elle me lance : « Il y a peut-être une chance que je sois sur le podium, vu qu’il n'y a pas beaucoup de femmes participantes ». Ma réponse a été: « Tu veux le faire ». Elle me répond que ce n’est pas un objectif ! On improvisera selon la forme du jour et nos sensations. Certes j’ai prévu de faire la course à côté de Heïfa (sans lui dire) afin de courir ensemble et profiter du paysage, mais la phrase qu’elle m’a lancé m’a donné un objectif clair. Pourquoi ne pas la coacher dans la course et être un coéquipier pour qu'elle soit sur le podium. Ce serait sympa. Je garde cet objectif dans ma tête. Pas le temps d’échanger encore sur ce sujet, les premières difficultés se présentent : des montées, des pentes et des descentes successives avec des changements de rythme. Je cours, relâché dans les montées, et je vois déjà les premiers runners qui se mettent à marcher. j’utilise les premiers kilomètres comme un bon échauffement et un test pour mes mollets; pas de gêne particulière, j’ai de bonnes sensations, je suis bien. Après les premières difficultés, on oublie le bitume et on attaque les chemins de terre caillouteux. J’augmente mon niveau d’attention, de concentration en regardant vers le bas, et comme par magie, mes émotions et sensations positives de mon expérience de Trail reviennent. Je prends confiance en moi. Je passe quelques coureurs. Heïfa est tantôt à côté de moi tantôt derrière moi quand le chemin devient étroit. Premier ravitaillement au 5,5 Km, on s’arrête pour boire et on repart. Me sentant en forme, je décide d’accélérer un peu."
A un moment entre le 7ème et le 10ème je m'arrête pour prendre des photos et faire "le petit chaperon rouge"! Le site de ce trail est vraiment à couper le souffle! C'est encore plus beau et plus magique que dans mes souvenirs!
Mohamed est loin maintenant..."Je regarde les groupes de coureurs devant moi dans les collines. Je grade une bonne allure sans me retourner. Le parcours n’est pas facile, il demande de la vigilance et de l’attention. Il faut savoir où mettre les pieds. Je continue avec une bonne allure jusqu’au deuxième ravitaillement où je ne m’arrête pas. Je continue à analyser le parcours en regardant devant moi. J’aperçois maintenant la route. Je vais sortir des chemins de terre."
Mais je sors de ma peau de femme bloggeuse obsédée par les photos et amoureuse de la nature pour me re-concentrer sur ma course, je dépasse quelques coureurs, je prends mon temps au ravito du 10ème et je m'accroche... je vois certains coureurs qui me semblaient loin de plus en plus ''accessibles", j'accélère...
"C’est, à peu près le 11 ème kilomètre, j’attaque le bitume. Je prends mon tube de gel et un peu d’eau. Je peux maintenant me concentrer sur mon allure et essayant de la gérer et de la garder constante. J’avais comme l’impression que je tirais Heïfa derrière moi. Plus j’accélèrais, plus je la tirais ... Les coureurs que je viens de doubler n’ont pas une allure supérieure ... Arrivé au 12ème kilo et ayant le sentiment que je l’ai bien tirée, je décide de baisser l’allure et de l’attendre. Je sais qu’elle n’est pas loin. Je me retourne et je la vois avec son t-shirt vert, seule, non accompagnée, faisant l’effort... Mohamed se retourne, je ne sais pas s'il m'attend mais je sprint pour le rattraper...Ça m’a surpris, très vite, elle me rejoint. Elle me confiera après la course qu’elle a sprinté pour arriver à mon niveau. Nous sommes de nouveau deux, courant côte à côte au milieu de la route."
J'y suis, nous sommes maintenant sur du bitume, donc moins de concentration et plus de vitesse, un œil sur la montre qui indique un 4'50 au kilomètre! "Ralentissons un peu!"Je reconnais le chemin, c'est le Mog'run mais à l'envers, je sais que quelques montées ainsi qu'un terrain boueux et accidenté nous attendent...mais je suis lancée, l'eau dans mon sac est devenue imbuvable, vivement le ravito du 16ème (qui ne sera finalement pas au 16ème)! Entre le moment où je rattrape Mohamed et celui où je suis au ravito du 16ème, je sais que je suis relativement "bien" et Mohamed encore mieux (je lui demande d'ailleurs à plusieurs reprises de foncer... )
"On garde une bonne allure (entre 4’55’’ et 5’00’’). Les gens, sortant de leurs maisons, aux terrasses des cafés sont là, à nous regarder. On entendait quelques encouragements positifs. C’est toujours bon à prendre pour la motivation. On garde le cap et on ne baisse pas l’allure. J’ai l’impression qu’on est en sur-régime, alors je demande à Heïfa de lever le pied, de garder une constante dans la vitesse afin de laisser quelques forces pour le final du parcours.
Mais je sors de ma peau de femme bloggeuse obsédée par les photos et amoureuse de la nature pour me re-concentrer sur ma course, je dépasse quelques coureurs, je prends mon temps au ravito du 10ème et je m'accroche... je vois certains coureurs qui me semblaient loin de plus en plus ''accessibles", j'accélère...
"C’est, à peu près le 11 ème kilomètre, j’attaque le bitume. Je prends mon tube de gel et un peu d’eau. Je peux maintenant me concentrer sur mon allure et essayant de la gérer et de la garder constante. J’avais comme l’impression que je tirais Heïfa derrière moi. Plus j’accélèrais, plus je la tirais ... Les coureurs que je viens de doubler n’ont pas une allure supérieure ... Arrivé au 12ème kilo et ayant le sentiment que je l’ai bien tirée, je décide de baisser l’allure et de l’attendre. Je sais qu’elle n’est pas loin. Je me retourne et je la vois avec son t-shirt vert, seule, non accompagnée, faisant l’effort... Mohamed se retourne, je ne sais pas s'il m'attend mais je sprint pour le rattraper...Ça m’a surpris, très vite, elle me rejoint. Elle me confiera après la course qu’elle a sprinté pour arriver à mon niveau. Nous sommes de nouveau deux, courant côte à côte au milieu de la route."
J'y suis, nous sommes maintenant sur du bitume, donc moins de concentration et plus de vitesse, un œil sur la montre qui indique un 4'50 au kilomètre! "Ralentissons un peu!"Je reconnais le chemin, c'est le Mog'run mais à l'envers, je sais que quelques montées ainsi qu'un terrain boueux et accidenté nous attendent...mais je suis lancée, l'eau dans mon sac est devenue imbuvable, vivement le ravito du 16ème (qui ne sera finalement pas au 16ème)! Entre le moment où je rattrape Mohamed et celui où je suis au ravito du 16ème, je sais que je suis relativement "bien" et Mohamed encore mieux (je lui demande d'ailleurs à plusieurs reprises de foncer... )
"On garde une bonne allure (entre 4’55’’ et 5’00’’). Les gens, sortant de leurs maisons, aux terrasses des cafés sont là, à nous regarder. On entendait quelques encouragements positifs. C’est toujours bon à prendre pour la motivation. On garde le cap et on ne baisse pas l’allure. J’ai l’impression qu’on est en sur-régime, alors je demande à Heïfa de lever le pied, de garder une constante dans la vitesse afin de laisser quelques forces pour le final du parcours.
Fin de la route goudronnée, on entame la dernière phase du parcours, et c’est sur piste. On croise un de nos suiveurs de l’allure du Mégara, on échange quelques mots avec lui et hop !!! On continue notre parcours. On se met en file indienne, moi devant et Heïfa derrière. 16ème Km, on décide de s’arrêter au dernier ravitaillement. Un gobelet d’eau pour moi et deux pour elle, et c’est reparti pour le finish. Il reste 2km, avec des pentes, un peu de boue et un chemin parfois étroit. Voulant passer une flaque d’eau boueuse rapidement, je mets mon pied gauche en plein dedans. Après quelques foulées, je sens le poids de la boue au niveau de mon pied gauche, j’ai l’impression que ça va m’handicaper. Elle me réconforte en me disant que la boue va partir avec les foulées. "
Mais arrivée à ce point mes jambes m'ont lâchées, chose qui ne m'est pas arrivée depuis très longtemps, je n'ai plus de quadriceps même si mes mollets me soutenaient...je presse Mohamed de prendre son envol pour pouvoir courir en mode économique...
"Les difficultés et les pentes s’enchaînent, Elle me demande de partir et de prendre mon envol. Premièrement, je n’ai plus beaucoup de forces dans mes jambes, en occurrence sans les quadriceps et deuxièmement, en toute sincérité, je n’ai pas envie de lâcher ma coéquipière de course à ce moment là. Je décide de ne pas freiner dans les montées et de garder une allure constante sans relâcher. Je la devance un peu, elle s’est mise à marcher, mais je sais qu’elle ne va pas lâcher maintenant. Elle me reprend juste après la fin de la montée. Sortis des chemins de terre, on retrouve l’asphalte."
Mais... l'arrivée n'est pas encore visible, j'enlève les écouteurs pour l'entendre vu que les orienteurs nous l'ont annoncée mais je vois un mur....Il était hors de question que je marche alors je grimpe en petite foulée... J'entends Mohamed qui marmonne à côté : " Mais où est donc l'arrivée!" je vois des chevaux de frises et des juges qui notent les temps, je l'entends me dire : "Ah là voilà!"
"Il ne reste plus rien, seulement 1km ou moins. Je suis au bout de l’effort, Elle pareil je pense. Les organisateurs nous disent que c’est le finish, mais je ne vois pas l’arche jaune, Ça m’a énervé. Puis j’entends la musique. On n’est pas loin, je me tourne vers la gauche et je vois l’arrivée. Un virage à gauche et c’est la fin."
Mais je ne voyais pas l'arche! Il s'élance devant! Je lève la tête pour regarder !
"Les difficultés et les pentes s’enchaînent, Elle me demande de partir et de prendre mon envol. Premièrement, je n’ai plus beaucoup de forces dans mes jambes, en occurrence sans les quadriceps et deuxièmement, en toute sincérité, je n’ai pas envie de lâcher ma coéquipière de course à ce moment là. Je décide de ne pas freiner dans les montées et de garder une allure constante sans relâcher. Je la devance un peu, elle s’est mise à marcher, mais je sais qu’elle ne va pas lâcher maintenant. Elle me reprend juste après la fin de la montée. Sortis des chemins de terre, on retrouve l’asphalte."
Mais... l'arrivée n'est pas encore visible, j'enlève les écouteurs pour l'entendre vu que les orienteurs nous l'ont annoncée mais je vois un mur....Il était hors de question que je marche alors je grimpe en petite foulée... J'entends Mohamed qui marmonne à côté : " Mais où est donc l'arrivée!" je vois des chevaux de frises et des juges qui notent les temps, je l'entends me dire : "Ah là voilà!"
"Il ne reste plus rien, seulement 1km ou moins. Je suis au bout de l’effort, Elle pareil je pense. Les organisateurs nous disent que c’est le finish, mais je ne vois pas l’arche jaune, Ça m’a énervé. Puis j’entends la musique. On n’est pas loin, je me tourne vers la gauche et je vois l’arrivée. Un virage à gauche et c’est la fin."
Mais je ne voyais pas l'arche! Il s'élance devant! Je lève la tête pour regarder !
"J’accélère pour grappiller quelques secondes et finir en beauté: au bout de l’effort"
On y est! J'y suis à bout de souffle...
"Elle a fini derrière moi. On se congratule et on se tape dans les mains, elle a fini 2ème de sa catégorie. Nous sommes allés au bout de nous même. Objectif de coach atteint. Après l’expérience de meneur d’allure, je découvre l’expérience de coacher dans une course. Une expérience de plus que me procure la course à pied."
On y est! J'y suis à bout de souffle...
"Elle a fini derrière moi. On se congratule et on se tape dans les mains, elle a fini 2ème de sa catégorie. Nous sommes allés au bout de nous même. Objectif de coach atteint. Après l’expérience de meneur d’allure, je découvre l’expérience de coacher dans une course. Une expérience de plus que me procure la course à pied."
Le plaisir de cette course: le dépassement de moi même ! Regarder ma course sur Garmin et voir les dénivelés et mon allure! Je m'en serai jamais crue capable après toutes les courses que j'ai faite cette saison!
C'était juste un trail de 18 km, ni 50, ni 80, ni 100 mais je suis arrivée au bout! Je suis sur le podium c'est vrai mais c'est juste pour qu'il y a eu très peu de femmes aujourd'hui et que Mohamed était là pour m’entraîner avec lui dans son objectif...
J'ai deux certitudes aujourd'hui:
- Mes sensations ne me trompent plus...le résumé de ma course en chiffres sur Garmin est à l'image de ce que je ressens sur la course.
- Faire équipe en course à pied, c'est possible!
A propos de la course:
Comme pour tous les évènements organisés par ASPTZ : Professionnalisme et convivialité, mention spéciale pour les ravitaillements et les ravitailleurs motivés et attentionnés!
Ce qui a manqué à la course : un balisage à chaque kilomètre et un compte à rebours jusqu'à l'arrivée comme il y en avait en 2014!
Merci encore à tous les membres pour l'organisation! Si Taieb nous dit que peut être l'année prochaine, il y aura un ultra-trail en plus des 18 km...à suivre!
Merci encore à tous les membres pour l'organisation! Si Taieb nous dit que peut être l'année prochaine, il y aura un ultra-trail en plus des 18 km...à suivre!
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSuper, sans doute le meilleur article, j'adore ce style en double ecritue.
RépondreSupprimerSuper, sans doute le meilleur article, j'adore ce style en double ecritue.
RépondreSupprimerMerci ska ! On y pensera la prochaine fois :)
Supprimerexcellent on a pris l'habitude d'attendre votre article qui nous fait revivre toute la course merci Heifa et bravo pour le résultat
RépondreSupprimerMerciiii! Ça me fait très plaisir!
Supprimer