L'état de forme revient-il au bout de 4 semaines ?

Dimanche dernier après avoir terminé ma sortie longue de 3h30, je me suis sentie réellement bien. Pas bien du genre j'aurais aimé courir le double ou 100 bornes mais je n'étais pas en souffrance et j'avais de bonnes sensations. J'avais réellement pris du plaisir, j'étais heureuse et confiante, sereine aussi...cela faisait exactement 4 semaines que j'avais repris les entraînements.

Sur le chemin du retour

Si vous suivez un peu ce que je raconte ici, j'ai écrit un article pour faire un petit bilan après une dizaine de jours de la reprise, je disais en gros que j'avais énormément souffert lors de la première longue sortie de 15 km...Et j'ai aussi expliqué que les experts disaient que l'état de forme réapparaîtrait au bout d'un mois.
Alors, Aymen ! Si tu me lis, tu es un visionnaire ! Ou tout simplement un vrai expert ! Parce que dimanche (après 4 semaine de la reprise donc), je me suis retrouvée, j'ai retrouvé mes jambes, ma capacité de récupération, j'ai regoûté au plaisir de courir...(Je n'oublie pas de mentionner que lors de la première sortie longue il faisait énormément chaud et humide mais bon...) 

Bref, quoi qu'il en soit, je me suis accrochée et j'ai avancé tout au long de ce mois. Je ne dis pas que je n'ai pas souffert physiquement comme mentalement puisque : j'ai bien évidemment pensé que je n'en étais pas capable, que je ne retrouverai jamais ma forme, que vu mon âge il valait mieux être réaliste et intégrer le fait que chaque année sera pire que la précédente... Aussi, lors du trail de Zriba, j'ai très sérieusement médité sur le pourquoi du comment de mon inscription aux 100km avec près de 5000 de D+ et surtout au fait que je m'entraînais avec des sportifs confirmés du sexe opposé...J'ai fini par conclure que je devais avoir un certain déséquilibre psychologique mais que je devais aller au bout du plan tout de même.

Malgré toutes ces pensées négatives, je croyais au Plan d'entraînement, en la mémoire de mon corps et en mes capacités mentales.Il y avait une petite voix qui me disait : avance à ton rythme et ça ne peut qu'aller dans le bon sens...

Effectivement, je ne suis pas encore prête à dévaler les montagnes de Millau et je ne me compare pas à mes co-équipiers mais je suis assez contente de mon évolution. 

Encore une fois, merci à mon corps et à mon mental qui répondent toujours présent !